Le lac

Le lac Alphonse de Lamartine Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Jeter l’ancre d’un seul jour ? O Lac ! l’année à peine a fini sa carrière Et près des flots chéris qu’elle devait revoir Regarde je viens seul m’asseoir sur cette pierre Où tu

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