Dans une population, la fréquence des allèles transmis lors de la reproduction varie au cours du temps : c’est la dérive génétique. Plus l’effectif de la population est faible et plus l’effet de la dérive génétique est marquée.
BILAN : la transmission des caractères héréditaires (les allèles) aux descendants est un phénomène principalement aléatoire et soumis au hasard. Au sein d’un population, il y a modification de la fréquence allélique génération après génération = dérive génétique. Celle-ci est d’autant plus marquée quand la population est de petite taille.
II – La sélection naturelle
Charles Darwin (1809-1882) dans son livre L’origine des Espèces (1859) a émis sa théorie de l’évolution au moyen de la sélection naturelle suite à son voyage de 5 ans sur le Beagle.
Travail sur les pinsons des îles Galapagos, sur le moustique du métro londonien et sur la phalène du bouleau.
Bilan : un allèle qui donne un avantage à une espèce permet à celle-ci de mieux se reproduire et donc de transmettre davantage ses allèles (exemple : couleur clair d’un léopard dans la savane, lapin blanc au pôle nord). La sélection naturelle explique donc la prédominance de certains allèles.
Si le milieu de vie d’une population change, alors les variations alléliques avantageuses ne sont plus les mêmes et la population change. Les nouveaux allèles apparaissent suite à des mutations génétiques. Les espèces les plus adaptées à un milieu de vie vont davantage se reproduire.