Introduction : le film Espèces d’espèces
Prise de notes pendant le film
étude de documents (travail en classe)
8,7 millions d’espèces sur Terre, encore beaucoup à découvrir
vocabulaire
– écosystème = ensemble constitué par les êtres-vivants et l’environnement
– biodiversité = diversité des êtres-vivants qui peuplent notre planète
– biosphère = ensemble de la Terre constitué de l’ensemble des êtres-vivants et des milieux de vie
Un jeu sérieux pour comprendre
TP en classe
Retour au programme des SVT en seconde
La recherche génétique prouve que le ver de terre a évolué vers une complexité réduite, comparativement à celle de ses ancêtres.
Selon une étude publiée aujourd’hui dans Nature par une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Hervé Philippe, du Département de biochimie de l’Université de Montréal, l’évolution n’est pas une marche constante vers des êtres de plus en plus sophistiqués et, par conséquent, la quête d’un chaînon manquant vivant n’est pas pertinente. « Aristote a été le premier à classifier les organismes, du plus simple au plus complexe. La théorie de l’évolution de Darwin a tablé sur cette notion, ajoutant l’idée d’une hiérarchie de l’évolution. Cette façon de penser a conduit des chercheurs – et des sceptiques – à chercher des ancêtres moins complexes, de manière à prouver ou réfuter l’évolution », a expliqué le professeur Philippe. « Ce que nous savons maintenant, c’est que l’évolution ne se produit pas dans une seule direction. Quand les gens parlent d’un chaînon manquant, ils mettent généralement de côté la possibilité d’ancêtres plus complexes. »
Les chercheurs ont comparé les génomes de deux espèces de vers marins présentant une morphologie simple, le xenoturbellida et l’acoelomorpha, avec ceux d’autres animaux. Ils ont démontré que leur ancienne position à la base du groupe des animaux à symétrie bilatérale – comprenant insectes, mollusques et vertébrés – n’était pas appropriée. « À la place, nous avons déterminé que le xenoturbellida et l’acoelomorpha sont très proches des deutérostomiens, une sous-division importante réunissant les oursins, les humains et les requins », a ajouté le professeur Philippe. « Je les ai placés dans cet ordre intentionnellement, parce que cela semble étrange, ce qui démontre notre tendance à toujours trier les organismes par ordre de complexité. » Ces découvertes signifient que les vers ont évolué à partir d’un ancêtre plus complexe, à travers d’importantes simplifications. Plus d’infos.
La notion d’espèce regroupe des êtres vivants qui se ressemblent, qui peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance fertile et qui évoluent conjointement sur le même territoire.
Revoir les cours de 6ème :
Diversité, parentés et unité des êtres vivants
Classification des espèces (cours de SVT)