Dans le cadre d’un consortium international, l’IRD, le CNRS, l’INRA-AgroParisTech, l’Institut agronomique néo-calédonien (IAC) et l’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) ont publié le 20 décembre 2013 dans la revue Science des résultats sur l’emblématique Amborella. Cet arbuste endémique de la Nouvelle-Calédonie est le seul survivant de la lignée la plus ancienne des plantes à fleurs. Le séquençage complet de son génome apporte une quantité considérable d’informations pour une meilleure compréhension de l’évolution de ces plantes. Par ailleurs, l’étude de la variabilité génétique des populations d’Amborella, révèle quatre groupes génétiques distincts géographiquement, avec des implications en termes de conservation.
Pourquoi les plantes à fleurs ont-elles soudainement proliféré sur Terre il y a des millions d’années ? Le séquençage du génome d’Amborella apporte un nouvel éclairage sur les processus qui ont mené à une diversité incroyable de plus de 300 000 espèces végétales. L’ancêtre de toutes ces plantes à fleurs a subi un doublement de son génome il y a environ 200 millions d’années. Parmi ses 14 000 gènes codants, beaucoup ont ensuite évolué pour acquérir de nouvelles fonctions, propres aux plantes à fleurs. Ces mécanismes moléculaires, appelés « duplications », constituent un des moteurs de l’évolution des espèces et de l’apparition de nouveaux mécanismes biologiques. Lire la suite.
Introduction : le film Espèces d’espèces
Prise de notes pendant le film
étude de documents (travail en classe)
8,7 millions d’espèces sur Terre, encore beaucoup à découvrir
vocabulaire
– écosystème = ensemble constitué par les êtres-vivants et l’environnement
– biodiversité = diversité des êtres-vivants qui peuplent notre planète
– biosphère = ensemble de la Terre constitué de l’ensemble des êtres-vivants et des milieux de vie
Un jeu sérieux pour comprendre
TP en classe
Retour au programme des SVT en seconde
La longue période de survie après la ménopause chez les êtres humains a été longtemps considérée comme un paradoxe évolutif. Comment justifier cette longévité prolongée qui semble inutile du point de vue de l’évolution car les individus survivant ne se reproduisent plus ?
Plusieurs théories ont été avancées, basées sur l’idée que les grand-mères peuvent contribuer indirectement à la propagation de leurs gènes en favorisant par exemple la survie et la reproduction de leurs enfants et de leurs petits-enfants via des soins maternels ou grand-maternels. Dans une étude publiée par Evolution, deux chercheurs français (UMR 7625 et 7599 du CNRS) proposent une nouvelle idée: grâce à cette période post-reproductive, le vivant se laisse une marge pour s’assurer que tout le potentiel de reproduction a pu être exploité. Un modèle testé avec succès sur des arthropodes.
Si l’on pensait que la survie après la fin de la reproduction était une caractéristique spécifique de l’espèce humaine, de plus en plus d’études ont montré que d’autres animaux peuvent, dans certaines conditions, survivre après l’arrêt de leur période de reproduction. C’est le cas des orques qui vivent en groupes sociaux dans lesquels la présence de vieilles femelles non-reproductrices peut être bénéfique aux animaux apparentés au cours, par exemple, des chasses coopératives. Mais chez d’autres espèces sans soin parental ni vie sociale organisée, l’existence d’une vie post-reproductive reste difficile à expliquer. Plus d’infos.
Qui dit mammifère dit fourrure. Du moins on le suppose, car les processus de décomposition et de fossilisation ne conservent pas, ou très rarement, les parties molles des organismes, pas plus que la fourrure. Aussi, les paléontologues du laboratoire Géosciences de Rennes (INSU-CNRS, Université de Rennes 1) ont-ils été particulièrement contents de découvrir dans l’ambre des Charentes des poils de mammifères datant de 100 millions d’années.
Ces poils fossiles sont les plus anciens retrouvés avec une conservation en volume et une microstructure intacte. Les auteurs ont pu constater que les poils, bien que primitifs, sont déjà identiques à ceux de mammifères actuels. Ces fossiles exceptionnels permettent ainsi d’affirmer que la structure actuelle du poil, notamment la forme des écailles microscopiques qui le recouvrent, existe au moins depuis le début du Crétacé.
La notion d’espèce regroupe des êtres vivants qui se ressemblent, qui peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance fertile et qui évoluent conjointement sur le même territoire.
Revoir les cours de 6ème :
Diversité, parentés et unité des êtres vivants
Classification des espèces (cours de SVT)